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Apithérapie

Histoire de l’apithérapie

abeille

© Darkmadore

L’apithérapie n’est pas une nouveauté ou un phénomène de mode. Depuis des siècles, les hommes cherchent à vivre mieux grâce au miel et aux abeilles.

Aux origines de l’apithérapie

Depuis la Haute Antiquité, la médecine fait usage des produits de l’apiculture. Miel, pollen mais surtout venin d’abeille entrent dans la composition de nombreuses solutions médicinales. Les Egyptiens déjà, au temps des pharaons reconnaissaient les vertus de la propolis et du miel qu’ils utilisaient pour l’embaumement de leurs morts mais aussi pour se soigner. Autour du bassin Méditerranéen, c’est évidemment à Hippocrate, père de la médecine ayant vécu entre les Vème et IVème siècles avant J. -C., que l’on doit les premières études sur le rôle du venin d’abeille dans le traitement des problèmes articulaires et autres formes d’arthrite. Il préconisait aussi l’usage du miel pour traiter les plaies. Dans la Chine millénaire, certains textes datant de plus de 2 000 ans relatent l’usage du même venin. Avicenne, autour de l’an Mil, développa l’apithérapie. Il parlait de cire noire pour parler de la propolis. Il ventait les vertus anesthésiantes et cicatrisantes des produits de l’apiculture.

L’apithérapie moderne et contemporaine

Toutefois, si l’on reconnait depuis toujours des vertus au miel, à la gelée royale, ce n’est qu’au XIXème siècle avec l’essor de la médecine moderne que l’apithérapie connait ses premiers balbutiements en tant que discipline à part entière. C’est un médecin autrichien, le docteur Philip Terc qui commence à faire un usage régulier et presque systématique du venin d’abeille dans le traitement des maladies rhumatismales. Il signale en 1888 qu’au cours de ses 25 dernières années d’expériences, il a traité plus de 500 malades sans qu’il n’ait pu constater de complications ou de réactions non souhaitées.

Au XXème siècle, c’est l’américain Charles Mraz qui se fait le défenseur de l’apithérapie. Pendant 60 années il s’est considéré à la fois comme apiculteur et comme thérapeute. A cette époque encore, l’administration du venin se faisait simplement en laissant le patient se faire piquer par l’insecte. Heureusement pour la crédibilité de la discipline, Frantz Kretchy en 1928 met au point une technique permettant d’injecter le venin par l’intermédiaire d’une solution dans une seringue.

Malgré cela, l’apithérapie a toujours été une discipline controversée. Aucune étude scientifique n’a démontré la réelle efficacité de cette pratique mais de nombreux témoignages confortent les défenseurs de la discipline dans leur conviction. Jusqu’à présent, l’empirisme était seul garant d’une éventuelle efficacité mais certaines études biologiques semblent avoir isolé et identifié un composant du venin d’abeille qui aurait des propriétés anti-inflammatoires. Celui-ci serait composé d’adolapine et de mélittine agissant sur la production de cortisol. S’en suivraient donc des effets tonifiants et détoxifiants, qui renforceraient l’organisme et son système immunitaire. Quoi qu’il en soit, si le venin fait encore débat, les autres produits de l’apiculture sont reconnus pour leur efficacité sur la forme physique, le traitement des maux de gorge et bien d’autres pathologies.


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